La Banque mondiale a suspendu l’accès aux prêts non performants au Liberia en raison de retards de paiement pendant 60 jours sous l’administration du président sortant George Weah. Cette décision, notifiée dans une lettre du 15 novembre au ministre des Finances, vise à adresser les préoccupations liées au non-remboursement.
Bien que l’économie libérienne ait enregistré une croissance de 4,8 % en 2022, le déficit budgétaire estimé à 5,6 % du PIB cette même année a dégradé la situation financière du pays. La suspension pourrait avoir un impact significatif sur la capacité du Liberia à obtenir des prêts d’autres bailleurs de fonds, obligeant les nouveaux dirigeants à négocier les modalités de remboursement avec la Banque mondiale.
Avec un ratio dette/PIB de 53,4%, le Liberia présente actuellement un risque modéré de surendettement extérieur et global. L’économie, centrée sur l’agriculture et l’exploitation minière, devrait afficher une croissance de 4,5 % en 2023.
Sandra Atangana